miercuri, 4 martie 2009

ma foi..



Quand j’étais petite le fait d’aller à l’église chaque dimanche était devenu une règle. A ces temps- là, mes grands-parents vivaient encore. La préparation pour cette « événement » était assez méticuleuse, comme un rituel: j’habillais les vêtements de fête, je me peignais attentivement, je prenais mon sac-à-main et…en même-temps…je prenais mes grands-parents par la main. Je sentais une sorte de fierté , une sorte d’obédience. Dans mes yeux d’enfant Dieu était une personne très vieille, à une longue barbe blanche, qui me regardait toujours, qui me portait soin et qui m’aimait sans conditions. Parfois, quand il faisait mauvais et à l’horizon je voyais des éclaires, j’entendais des tonnerres je me disais : « ah, Dieu s’est fâché de nouveau contre nous ! » et je parlais avec lui, en essayant à découvrir les causes. Mais, c’était seulement un monologue, Dieu ne me répondait jamais. Ma foi avait quelque chose de sérieux dans sa candeur. A sa contribuait aussi mon imagination très prononcée.
Maintenant mes grands-parents sont morts. Je ne vais plus à l’église comme jadis. Ce changement a désacralisé une partie de moi-même. Je suis seule. Je pense souvent à Dieu, j’ai trouvé les restes d’obédience pour la divinité dans l’autre partie de moi-même, où je sens encore le frisson de l’existence divine qui entretient une flamme dans l’obscurité. Oui, parce que j’ai peur. Même si je voulais, je ne pourrais pas nier ma dépendance de quelque chose de supérieur. Je le vois comme une sauvetage de l‘esprit. Comme si j’étais sur un bateau au milieu de l’océan, sans aucun espoir seulement avec la conscience de ma propre existence. Je crois dans le Bien, dans le Beau, dans la Vérité. Je suis sceptique en ce qui concerne d'autrui. Chacun a sa relation intime avec la divinité, bien sur. J’entends sa voix différemment. Il y a une duplicité,une double-voix : celle de mon intérieur qui se concrétise dans ma sensibilité, l’autre qui se trouve dans l’ombre, dans mon sous-conscient. Elles sont mes sources pour pouvoir continuer. Je me sens comme si je courais à la recherche de la lumière et dans cette folie d’ombres et de réflexions je m’élancerais dans l’abime. Je sens également que je dois prendre soin de mon Dieu, il vit sur une étendue glissante. Parfois, j’ai l’impression que la divinité existe dans le fait que la souffrance devient directement proportionnelle avec le besoin d’un apaisement. La superficialité de nos jours n’a fait que réduire la circonférence de la croyance d’une manière descendante : généralement compris à faussement pratiquée, les dogmes Chretiennes acceptées aveuglement comme l’adaptation imparfaite des idoles a l’intimisme de la foi qui se trouve dans la profondeur de notre être et qui a une commencement dans le réel, une médiocrité psychologique et une finalité ineffable. La grand qualité de mon Dieu est sa subtilité.
Le bonheur, la liberté...Elles sont les rêves d’un paradis perdu.

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